La Chambre syndicale nationale des producteurs des cahiers scolaires relevant de l’UTICA a récemment appelé à consentir des réductions sur les prix des cahiers non subventionnés, dont la consommation représente plus de la moitié de la consommation nationale des cahiers scolaires, et ce, jusqu’à la fin du mois de septembre.
Contactée par Le Manager, la directrice générale adjointe marketing commercial chez Yamama, Imen Mbarek, a souligné qu’”il n’y a jamais eu de réunion ni de concertation entre les fabricants des cahiers scolaires pour décider d’une réduction des prix”. En affirmant que c’est une décision unilatérale de la part du président de la chambre sans consulter les autres fabricants locaux qui ont été surpris par le communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Elle a de même souligné que ce dernier n’était pas clair, il en manque le prix à diminuer et la référence des cahiers.
En effet, l’exécutif a exercé une pression sur les prix des cahiers non subventionnés super et de catégorie moyenne durant la période 2020-2021, en adoptant une marge de bénéfice aux ventes en gros de 15%, conformément à la décision prise par le ministre du Commerce le 30 juillet 2020.
À cet égard, Mbarek a également souligné que Selecta a offert une réduction sur les nouvelles commandes d’une seule gamme spécifique alors que tous les grossistes et libraires ont été déjà livrés. En ajoutant que “faire une réduction à partir du 25 août sera très difficile à appliquer”. “Une réduction effective doit être lancée avant la distribution des marchandises qui commence depuis le mois d’avril”, a-t-elle ajouté.
Selon elle, pour le groupe Yamama, il n’y aura pas d’augmentation dans les prix des cahiers cette année malgré la hausse de la matière première et le coût du transport.