
Suite aux décisions récentes prises par le chef de l’Etat Kais Saied de suspendre le parlement et dissoudre le gouvernement, la fédération tunisienne des administrateurs des journaux s’engage avec toutes les organisations et associations de la société civile dans la demande urgente d’annoncer une feuille de route qui décrit clairement ces procédures prouve l’attachement aux valeurs et principes de la République et protège le processus démocratique de tout échec , selon un récent communiqué.
La fédération a renouvelé son adoption des revendications exprimées par les Tunisiens lors des manifestations qui ont eu lieu à plusieurs reprises.
Elle rappelle dans ce contexte que les journaux écrits et numériques continueront d’être un cadre idéal et affiné pour la libre expression et l’expression, la différenciation des opinions et la promotion des revendications légitimes des citoyens.
Elle exige un engagement réel en paroles et en pratique en faveur de la liberté d’expression, de publication et d’impression, et la consolidation de cet engagement sur le terrain de manière concrète.
La fédération rejette toute forme d’attaque contre les institutions de presse, quels que soient leurs propriétaires et leurs positions en rappelant la nécessité de recourir au pouvoir judiciaire seul et renvoi à son appréciation conformément aux décrets 992 et 991 du 1er novembre 1999.
De même, elle souligne “la nécessité d’assainir l’environnement économique et financier des institutions économiques, y compris la presse et les médias pour qu’elle puisse œuvrer en toute liberté et responsabilité à la protection de la République et de son État civil”, lit-on dans le communiqué.