Les banques de l’Union européenne doivent se doter d’un plan sur dix ans détaillant leur stratégie en matière de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
C’est ce qu’a annoncé mercredi l’Autorité bancaire européenne (ABE).
À travers ces plans, les banques doivent élaborer une stratégie qui s’étale sur pas moins de dix ans précisant leur capacité de résistance à différents scénarios, préciser leurs objectifs ESG et évaluer la nécessité de développer des produits durables.
Les risques climatiques peuvent inclure des événements “physiques”, comme les inondations, mais aussi des risques de “transition” impliquant une évolution brutale de la valeur de certains actifs.
Ces recommandations sont censées apporter une contribution aux objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) de l’Union européenne à l’horizon 2050.
La Banque centrale européenne (BCE), autorité de tutelle des principales banques de la zone euro, doit s’appuyer sur le rapport de l’ABE pour actualiser d’ici la fin 2022 la méthodologie de son évaluation annuelle “SREP” de l’adéquation entre les fonds propres des banques et les risques figurant à leur bilan.
Tous les superviseurs bancaires de l’UE devront appliquer les recommandations de l’ABE ou justifier leur non-respect.