La société Kairouanaise SOMEVAM (filiale du groupe SEBRI) vient d’obtenir un prêt de 10 millions de livres sterling (39 millions DT) garanti par le Royaume-Uni pour l’achat d’un équipement de traitement de sable pour propulser son activité.
Il s’agit de la première opération de ce type en Tunisie, garantie par un crédit export britannique, UK Export Finance (UKEF). Jusqu’à 2.5 milliards de livres sterling (9.3 milliards DT) sont disponibles pour les sociétés tunisiennes qui souhaitent entreprendre la même démarche que SOMEVAM.
Le système de garantie de UKEF vise à aider les importateurs tunisiens de biens et services britanniques à obtenir le financement nécessaire pour développer leur activité.
Ce système est accessible aux grandes entreprises ainsi qu’aux PME en Tunisie, en fournissant une garantie de 100% sur les prêts pour des contrats d’une valeur comprise entre 1 million de livres sterling (3.7 millions DT) et 20 millions de livres (75 millions DT) avec une société britannique. La valeur des biens ou des services britanniques n’a besoin de représenter que 20% (au minimum) de la valeur totale du projet.
Cette garantie permet à la fois aux acheteurs tunisiens de rembourser leurs prêts sur une période plus longue et aux sociétés britanniques d’être payées en avance pour respecter leur contrat d’exportation.
Habib Sebri, propriétaire et président du groupe Sebri, a déclaré que “suite à notre expérience extrêmement réussie dans l’industrie du sable de verre avec notre premier projet de lavage de sable siliceux, nous avons souhaité agrandir notre usine pour répondre à une demande croissante”. Et d’ajouter: “Nous sommes plus que ravis de nous associer à nouveau avec la société britannique CDE”.
De son côté, l’ambassadeur britannique en Tunisie, Edward Oakden, a déclaré que “UK Export Finance est une excellente opportunité pour les entreprises tunisiennes, grandes et petites, et j’encourage plus d’entreprises à en profiter”. Et de conclure: “C’est un accord gagnant-gagnant pour éliminer les obstacles au commerce, augmenter les opportunités d’emploi à Kairouan et stimuler également les affaires britanniques”.