La sécurité est un élément crucial dans les ports afin d’assurer la sécurité des marchandises et éviter les dépassements. Mais il semble que le ministre du Transport n’est pas satisfait du niveau de sécurité au port de Radès.
Intervenant hier à la commission de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, le ministre a indiqué qu’un projet est en cours pour doter le port d’un système complet de sécurité. La valeur totale de ce projet est estimée à 6 millions de dinars.
Le ministre a cependant déploré le retard de finalisation de ce projet qui a dû s’achever à fin 2020. “J’ai souhaité démarrer l’année 2021 par la mise en fonctionnement de ce système de sécurité”, a-t-il indiqué. D’après le ministre, le projet fait face à des obstacles “purement administratifs” bloquant son avancement bien qu’il soit à un taux de finalisation de 94%.
La cause de ce retard ? Un modèle de caméras de surveillance cité dans le cahier des charges mais qui n’est plus disponible sur le marché. C’est la mise à jour du document qui retarde donc la finalisation du projet.
Lors de son intervention, Chakchouk a reconnu que ce système ne peut être suffisant pour assurer la sécurité totale du port. “Le vandalisme est un vrai risque qui peut réduire l’efficacité du système”, a-t-il expliqué.
La solution ? Le déploiement de drones qui vont permettre de surveiller le port en continu sans se soucier des risques de coupures de câbles auxquels font face les systèmes classiques. Le ministre a indiqué lors de son intervention que le ministère a proposé l’usage des drones sans clarifier si la solution sera ou non adoptée.