Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé, dans un récent communiqué ” qu’un certain nombre d’irrégularités ont été signalées concernant des modifications apportées aux données des rapports Doing Business 2018 et Doing Business 2020, lesquels ont été publiés respectivement en 2017 et 2019. Ces modifications n’étaient pas cohérentes avec la méthodologie Doing Business “.
Un audit des procédures de collecte et d’examen des données
La banque a, en outre, souligné que ” l’intégrité et l’impartialité des données et analyses de la banque étant capitales, elle engagera immédiatement un examen et une évaluation systématiques des modifications apportées aux cinq derniers rapports Doing Business après le processus institutionnel d’examen des données “.
Face à ces irrégularités, la banque ” demandera, également, à la fonction indépendante d’Audit interne du Groupe de la Banque mondiale de réaliser un audit des procédures de collecte et d’examen des données aux fins du rapport Doing Business ainsi que des mesures de contrôle destinées à préserver l’intégrité des données “.
Une situation exposée au Conseil des administrateurs de la Banque mondiale
En fonction des résultats de ces actions, la banque ” corrigera rétrospectivement les données des pays les plus concernés par ces irrégularités “. La BM a, par ailleurs estimé, que ” la situation a été exposée au Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale, ainsi qu’aux autorités des pays les plus touchés et que la publication du rapport Doing Business sera interrompue pendant la durée de l’évaluation “.
L’institution rappelle cependant que ” tout au long de ses 17 années de parution, le rapport Doing Business a été un outil précieux pour les pays soucieux de mesurer le coût de l’activité économique. Les indicateurs et la méthodologie Doing Business sont conçus indépendamment des pays, mais bien dans le but de contribuer à l’amélioration du climat général des affaires “.