La crise sanitaire a été l’opportunité en or pour nombre de startups en tirant pleinement profit de l’essor d’activités telles que l’e-commerce et la livraison à domicile.
La pandémie a été en revanche dure pour d’autres jeunes pousses qui étaient, elles, touchées de plein fouet. Et une étude élaborée par Smart Capital auprès de 150 startups vient le confirmer.
D’après L’Hédi Zaher, CEO de Datavora, mais s’exprimant ici au nom de Tunisian Startups, association regroupant les startups tunisiennes, plus des deux tiers des jeunes pousses ont moins de 3 mois de cash-flow alors que, pour sauver une startup, il faut en moyenne 10 mille dinars par mois.
Aussi, 40% des startups interrogées pensent à licencier alors qu’un tiers parmi elles ont des problèmes financiers.
La solution ? Zaher recommande la mise en place d’un fonds de sauvetage de 6 millions de dinars pour garantir les cash flows et resserrer le tissu des startups.
Notre interlocuteur avertit également qu’il ne faut pas stopper l’innovation des secteurs sinistrés comme l’agriculture et le tourisme et se rappeler de la capacité des startups à l’innovation, l’agilité et la capacité à délivrer les produits rapidement.
Mais il y a des urgences pour L’Hédi Zaher : encore une fois, il nous parle de l’activation du fonds de fonds ainsi que des fonds-supports et insiste sur le timing : on ne peut attendre 6 mois ou une année si nous voulons sérieusement préserver l’écosystème des startups.
Envie d’en savoir plus sur les résultats de cette étude ? Rendez-vous donc dès le 1er juillet dans le prochain numéro du Manager.