À trois mois de la fin de l’exercice budgétaire 2025, l’exécution du budget de l’État affiche toujours un solde positif de 655,5 Mtnd. Les recettes ont totalisé 36 060,9 Mtnd, dont 33 439,4 Mtnd de recettes fiscales et 2 417,8 Mtnd non fiscales.
L’impôt sur le revenu et la TVA sont les deux piliers de ces recettes, générant respectivement 9 757,9 et 8 587,3 Mtnd, soit 54,8% des recettes fiscales. L’impôt sur les sociétés a drainé 4 913,5 Mtnd, en hausse de 19,8% en glissement annuel.
Côté dépenses, il y a une maîtrise, avec une augmentation limitée à 2,7%, pour s’établir à 35 201,6 Mtnd. Les dépenses de rémunération sont le premier centre de coûts, pesant 17 416,6 Mtnd. Les dépenses d’intervention ont augmenté de 10,8%, à 9 184,7 Mtnd, dont 4 826,8 Mtnd de compensation.
Le service de la dette a consommé 19 532,5 Mtnd, soit 79,1% de ce qui est budgétisé, dont 10 807,7 Mtnd d’emprunts locaux et 8 724,8 Mtnd externes. L’encours de la dette s’élève à 136 624,8 Mtnd fin septembre 2025, dont 41,1% libellés en devises.
Au cours de 2025, la Tunisie a pu mobiliser 15 467,4 Mtnd sur le marché local, dont 9 111 Mtnd de BTA et 2 306,4 Mtnd de BTCT. L’endettement extérieur est limité à 3 045,1 Mtnd, répartis en 1 799,8 Mtnd d’appui budgétaire, 1 048,1 Mtnd d’emprunts extérieurs affectés aux projets de l’État et 197,2 Mtnd de prêts extérieurs rétrocédés aux entreprises publiques.
Les équilibres sont maintenus et nous pensons que l’année pourrait être soldé par un déficit en ligne, ou même légèrement inférieur aux attentes.









