Quelques mois auparavant, Puma était dans le viseur d’Adidas pour un éventuel rachat. Depuis, l’histoire ne s’est pas concrétisée. Toutefois, Puma attire d’autres équipementiers asiatiques, dont les deux chinois Anta Sports et Li Ning. Anta Sports est la troisième plus grande entreprise de vêtements de sport au monde en termes de revenus, derrière Nike et Adidas, et elle est bien connue pour ses innovations technologiques. Li Ning, qui porte le nom de son fondateur, l’ancien champion de gymnastique, développe, commercialise, distribue et vend divers produits sportifs qu’il possède ou qui sont sous licence, notamment Double Happiness (tennis de table), Aigle (sports de plein air) et Kason (badminton).
La liste des prétendants comporte également le japonais Asics Corporation selon la crédible source Bloomberg.
Le marché des articles de sport est de plus en plus concurrentiel et les tarifs douaniers imposés par le président américain ont affecté le business de Puma. Le plan de redressement de la marque sportive comporte des réductions d’effectifs, un resserrement de sa gamme de produits et une amélioration des opérations de marketing. L’objectif est de s’imposer dans le top 3 des marques sportives à l’échelle mondiale. Cela n’est pas une mission facile, dans le contexte actuel.
Une vente potentielle de Puma est un événement crucial, car elle représente la rare opportunité d’acquérir un actif d’une telle dimension. La transaction établirait un référentiel majeur de valorisation pour l’ensemble du secteur de la consommation et de la vente au détail, définissant ce que vaut réellement une marque sportive de premier plan dans le climat économique actuel. De plus, si elle est achetée par Anta, nous verrons la naissance d’un nouveau géant capable de rivaliser avec le duel de longue date entre Nike et Adidas.









