Les services universitaires feront l’objet d’un plan de modernisation destiné à améliorer les conditions de vie des étudiants, selon les précisions apportées par le ministre de l’Enseignement supérieur lors de la séance budgétaire du 17 novembre 2025.
Le ministre a reconnu l’existence de manques importants dans les services essentiels tels que le logement et la restauration universitaire, rappelant qu’il s’agit de besoins fondamentaux et non d’un confort secondaire. Pour y répondre, plusieurs projets sont en cours : l’ajout de 7000 nouveaux lits dans les foyers, la construction de six complexes sportifs, la transition énergétique des campus et le renforcement de l’accès à l’eau via l’installation de réservoirs destinés à prévenir les coupures lors des périodes de forte consommation.
En matière de logement, 64 000 étudiants bénéficient d’une place au foyer en 2025, soit un taux de satisfaction de 85 % des demandes, tandis que 27 % des étudiants issus de familles à faible revenu continueront de recevoir un accompagnement spécifique.
Concernant la restauration, le ministre a rappelé que la contribution de l’étudiant reste symbolique, fixée à 200 millimes, et que les restaurants universitaires servent environ 14 millions de repas par an. La digitalisation progresse également à travers la généralisation de la carte électronique de restauration, une mesure censée rationaliser la consommation et améliorer la qualité du service.
Plus de 140 000 étudiants bénéficient aujourd’hui de bourses et de prêts. Le ministère prépare une révision globale du système de la vie universitaire : actualisation du décret encadrant les services universitaires, mise à jour des critères d’attribution des bourses, réforme des règles de logement et révision du cahier des charges des résidences. Un nouveau texte organisera aussi la relation entre les structures universitaires et les intervenants culturels et sportifs afin d’offrir un cadre plus cohérent et plus moderne aux étudiants.







