L’Éthiopie accueillera le sommet climatique COP32 des Nations unies en 2027. Elle a pu obtenir le soutien des autres nations africaines pour organiser la conférence à Addis-Abeba, devançant ainsi la candidature du Nigeria pour obtenir un rôle influent qui lui permettra de façonner l’ordre du jour et les résultats de l’événement. La décision doit encore être officiellement adoptée, mais cela est désormais considéré comme une formalité.
Maintenant, le choix le plus urgent concerne l’hôte de la COP31, toujours inconnu. L’Australie et la Turquie sont toujours candidates. Une impasse persiste entre les deux rivaux alors que la question doit être réglée d’ici la fin de la semaine prochaine, lorsque les discussions prendront fin. Si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties, c’est la ville allemande de Bonn, où siège la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui accueillera le sommet par défaut.
Les pays hôtes de la COP adoptent un rôle de présidence qui leur permet de fixer des objectifs pour le sommet et de mettre en lumière leurs propres problèmes climatiques, ainsi que d’occuper une position importante dans la résolution des conflits pouvant survenir pendant les négociations. Toutefois, il faut se rappeler que le coût d’organisation de la COP est estimé à 650 millions de dollars américains, bien qu’elle apporte des investissements et un flux de touristes. C’est pour cette raison que l’Allemagne ne souhaite pas l’organiser, car cela signifie une dépense budgétaire additionnelle. De plus, les responsables allemands ont expressément déclaré qu’une année n’est pas une période suffisante pour assurer la prise en charge d’un événement d’une telle ampleur. À suivre.









