En plus de l’évaluation de la situation de l’investissement durant le premier semestre 2019, les entreprises manufacturières sondées se sont exprimées sur les intentions d’investissement au second semestre de cette année.
Dans ce contexte, l’Institut national de la statistique « INS » vient de divulguer une enquête d’opinions semestrielle auprès des chefs d’entreprises privées qui dévoile à son tour la stagnation du niveau d’investissement dans le secteur durant le premier semestre 2019 en comparaison avec le deuxième semestre 2018
Globalement, le sondage d’opinions montre une stabilité du niveau d’investissement total enregistré, passant ainsi de 24% au second semestre de 2018 à 23% durant le premier semestre 2019.
Concernant le second semestre de 2019, les industriels envisagent une légère amélioration du niveau d’investissement avec un taux de 3% par rapport au premier semestre de 2019 (passant de 27% à 30%)
Quid des secteurs
Deux secteurs sortent du lot! Celui des industries mécaniques et électriques continue à enregistrer des améliorations de sorte que les possibilités d’augmentation de l’investissement sont passées de 26% au cours du premier semestre de 2019 à 34% au cours du deuxième semestre de la même année. Pour le secteur des industries chimiques cette augmentation serait passée de 30% à 36%.
En revanche, dans le secteur des industries alimentaire et agricole, le sondage enregistre une diminution du développement de l’investissement prévu passant de 26% à 8%.
Relativement à l’investissement prévu au cours du second semestre de l’année en cours, les chefs des entreprises privées révèlent des signaux d’optimisme. Ils s’attendent ainsi à une augmentation du niveau d’investissement estimé dans le secteur des industries agroalimentaires et agricoles (de 13% à 30%) et des industries diverses (de 34% à 41%), ainsi que dans le secteur des industries du textile, du vêtement et du cuir (de 9% à 14%).
En revanche, les résultats enregistrés estiment que le secteur des industries mécaniques et électriques va connaître une baisse de l’investissement passant de 45% à 37%.