Dimanche 21 septembre 2025, vers 23h30, un Airbus A320-214 de Nouvelair Tunisie immatriculé TS-INP a frôlé une collision avec un A320 d’EasyJet sur la piste 04R de l’aéroport de Nice Côte d’Azur. Selon le compte Global Aviation Spotters – Tunisia HQ, l’équipage tunisien a réalisé une manœuvre exceptionnelle pour éviter la collision dans des conditions météorologiques particulièrement difficiles, marquées par de fortes pluies, une visibilité réduite et des rafales atteignant 35 nœuds.
L’incident s’est produit à moins de trois mètres d’un autre avion, un exploit extrêmement rare dans un aéroport doté de deux pistes séparées pour les atterrissages et les départs.
Dans un communiqué officiel, Nouvelair a confirmé l’incident et précisé que le vol BJ586 Tunis–Nice suivait toutes les procédures en vigueur. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances exactes, et la compagnie coopère pleinement avec les autorités françaises. Nouvelair a réaffirmé que la sécurité de ses passagers et de ses équipages reste sa priorité absolue et que toutes ses opérations respectent strictement les standards internationaux.
Lors de l’approche de Nice, l’avion avait pris contact avec la région d’information de vol de Marseille pour recevoir les instructions de descente. L’équipage s’est connecté à la fréquence ATIS pour obtenir des informations actualisées sur les conditions météo et les pistes actives, puis a demandé des vecteurs précis au contrôleur d’approche. Celui-ci guide normalement l’avion jusqu’à environ 3 000 pieds avant de l’autoriser à suivre l’ILS de la piste assignée. Une fois établi sur le localisateur, la tour de contrôle assume la surveillance complète de l’atterrissage, en particulier dans des conditions météorologiques défavorables.
Pour renforcer la sécurité, l’aéroport de Nice envisage désormais l’acquisition d’un moniteur d’Approach Path (APM), capable de générer des alertes si un avion n’est pas correctement aligné sur la piste lors de l’approche finale.
L’exploit des pilotes de Nouvelair, conjugué au respect strict des procédures et à la coordination avec les contrôleurs aériens, a permis d’éviter un accident majeur dans des conditions extrêmement hostiles.