Le Parlement européen a validé cette semaine un durcissement notable de la politique migratoire de l’UE. Deux textes viennent d’être adoptés, créant une liste officielle de « pays d’origine sûrs » (POS) , à savoir la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, l’Inde, le Bangladesh, la Colombie et le Kosovo.
Portées par une alliance entre droite et extrême droite, ces mesures ouvrent la voie à des renvois vers des pays tiers considérés comme sûrs.
L’objectif? Est donc d’accélérer le traitement des demandes d’asile jugées infondées et faciliter le retour des personnes originaires de ces pays. Concrètement, l’Union européenne veut réduire le temps d’examen des dossiers et limiter la présence prolongée sur son territoire des candidats peu susceptibles d’obtenir le statut de réfugié.
Autre volet controversé: la création de centres de traitement des demandes d’asile en dehors de l’UE, par exemple en Albanie, financés par l’Union.


