Hier, 1er décembre 2025, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a validé l’article 23 de la loi de finances 2026, ce qui constitue une réelle mesure clé pour alléger les charges financières des petites et moyennes entreprises tunisiennes en difficulté.
L’ARP a ainsi franchi une étape majeure en adoptant l’article 23 de la loi de finances 2026, destiné à soutenir les PME confrontées à des difficultés économiques.
Cette disposition prévoit des allégements fiscaux temporaires, des facilités de paiement et un encadrement administratif simplifié pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités sans mettre en péril l’emploi.
Les députés à l’origine de la réforme soulignent que l’objectif est de protéger l’emploi tout en contribuant au renforcement de la résilience du tissu entrepreneurial tunisien, particulièrement touché par la hausse des coûts de production, la volatilité des matières premières et la baisse de la demande intérieure.
L’article 23 introduit notamment la suspension partielle des dettes fiscales et sociales pour les PME éligibles, ainsi qu’un accompagnement technique pour améliorer la gestion et la rentabilité de leurs activités.
Les associations professionnelles et les chambres de commerce ont salué cette initiative, estimant qu’elle pourrait éviter des faillites et sécuriser des milliers d’emplois, tout en encourageant l’investissement et le développement des entreprises.
Néanmoins, certains observateurs insistent sur la nécessité d’une mise en œuvre rigoureuse et transparente pour s’assurer que seuls les bénéficiaires réellement en difficulté profitent de cette mesure, certainement bénéfique pour le secteur économique du pays.
L’adoption de l’article 23 s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à stimuler l’investissement et renforcer le secteur privé tunisien, en complément de programmes d’accompagnement financier et de formation.
Pour les experts économiques, le succès de cette réforme dépendra de la rapidité de sa mise en œuvre et de la coordination entre les administrations fiscales, les institutions financières et les organisations professionnelles.
Finalement, il faut dire que par le biais d’une telle décision, l’ARP envoie un message fort aux entrepreneurs: le soutien aux PME reste une priorité nationale, indispensable pour préserver l’emploi et dynamiser l’économie tunisienne.









