Selon le classement régional 2026 du prestigieux organisme QS Quacquarelli Symonds, l’université Tunis El Manar occupe la première place nationale, la première au Maghreb, et pointe à la 41ᵉ place du monde arabe sur quelque 300 établissements évalués.
Ce succès n’est pas un simple jeu de chiffres. Il reflète et récompense un ensemble d’efforts concertés: l’université est classée parmi les 10 meilleures dans plusieurs indicateurs majeurs — force des réseaux de recherche internationaux, qualité du corps enseignant et de l’encadrement académique. C’est un signal fort envoyé à l’échelle locale, régionale et internationale.
Le rayonnement de l’UTM est ainsi mis en lumière: elle se présente comme un «fer de lance» de l’université publique tunisienne, mais aussi comme un acteur universitaire crédible dans tout l’espace arabe. L’annonce de ce classement a été accompagnée d’un message de l’institution: elle adresse ses «chaleureuses félicitations» aux enseignants-chercheurs, aux personnels administratifs, aux étudiants — bref, à tous ceux qui participent à ce rayonnement national et international.
Pourtant, derrière l’éclat se devine le travail: pour atteindre de tels indicateurs, l’université a dû renforcer ses liens de recherche, favoriser la mobilité internationale, améliorer la qualité de l’enseignement, multiplier les publications, densifier les collaborations. Ces efforts — dont la traduction se mesure dans ce classement — sont un pari sur l’avenir: non seulement pour l’UTM, mais également pour le système tunisien d’enseignement supérieur dans son ensemble.
Pour l’UTM, l’enjeu est désormais double: consolider cette position et traduire ce succès symbolique en retombées concrètes — attractivité accrue pour les étudiants étrangers, partenariats internationaux, financement de la recherche, innovation — afin que cette reconnaissance ne reste pas qu’un trophée mais devienne un levier.