Avec quelques mois de retard, la société Advanced e-Technologies (AeTech) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année a été compliquée, soldée par une perte de 0,956 MTND. Toutefois, elle reste bien meilleure que celle d’avant, terminée sur -1,613 MTND.
Le chiffre d’affaires a été divisé par trois, à seulement 0,407 MTND. Les charges d’exploitation ont également reculé de 57,4% à 1,073 MTND. Cette économie provient, essentiellement, des achats consommés. Les charges de personnel ont régressé de 27,7%, à 0,614 MTND.
La société a payé des charges financières de 0,282 MTND. Sa dette est principalement composée de concours bancaires à court terme et s’est établie à 3,423 MTND fin décembre 2024. AeTech se finance par billets de trésorerie (1,400 MTND) et découverts bancaires (0,630 MTND).
AeTech a fait l’objet d’une vérification approfondie, en 2024, au titre de l’impôt sur la société, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023. Elle a reçu un 1er avis de taxation le 24 décembre 2024 et a émis une réponse dans les délais à l’administration fiscale. La société a reçu une 2e notification le 28 avril 2025 qui comporte le maintien de quelques chefs de redressement ainsi que l’acceptation de l’opposition de la société sur quelques autres points. La société s’est opposée aux chefs de redressement restants de la 2e notification à la date du 12 mai 2025. Les comptes ne comportent pas de provisions concernant ce contrôle fiscal.
Au niveau consolidé, le résultat net part du Groupe ressort également négatif, à -0,714 MTND.
La recette pour que la société redémarre demeure toujours la même: une recapitalisation importante. Ses capitaux propres sont de -4,936 MTND. Autrement, nous voyons mal comment elle pourrait s’en sortir en comptant uniquement sur son activité.