La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani, a présidé, le mercredi 8 octobre 2025, un conseil ministériel consacré à la politique économique et sociale de l’État. L’objectif central: bâtir un modèle économique national équilibré, fondé sur la justice sociale et la croissance, conformément aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed.
Selon le communiqué officiel, cette politique vise à reconstruire l’économie nationale sur des bases équitables et inclusives, tout en garantissant une répartition juste des richesses entre les différentes catégories sociales. Elle a précisé que l’année 2026 marquera le début de la mise en œuvre du plan de développement 2026-2030, qui repose sur un nouveau modèle de développement fondé sur la planification ascendante — du niveau local au national — pour assurer un développement équitable et durable.
Dans ce cadre, le ministre de l’Économie et de la Planification a présenté les principales lignes de cette nouvelle politique, articulée autour de plusieurs priorités:
- préserver le pouvoir d’achat des familles à revenus modestes;
- améliorer la productivité dans les secteurs vitaux et restaurer progressivement les équilibres financiers;
- accélérer la réalisation des projets de développement pour stimuler la croissance et encourager l’investissement.
Le plan gouvernemental repose sur plusieurs axes majeurs:
- promouvoir l’inclusion économique et sociale à travers la consolidation de la protection sociale, l’amélioration des services de santé, l’extension de la couverture médicale, le soutien aux groupes vulnérables et la création d’emplois décents;
- développer le capital humain, notamment dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse, du sport et de la culture;
- renforcer la compétitivité économique et améliorer le climat des affaires par la modernisation administrative et les réformes structurelles;
- favoriser la complémentarité entre les régions à travers la promotion du développement local et régional;
- poursuivre la transition vers un développement durable, en intégrant les dimensions économique, sociale et environnementale, notamment par la valorisation des ressources agricoles, la gestion durable de l’eau, le traitement des eaux usées et le recours aux énergies renouvelables.