À compter du 12 octobre 2025, les voyageurs venant de pays non membres de l’Union européenne devront passer par un nouveau système de contrôle électronique, appelé EES (Entry-Exit System), lorsqu’ils entrent ou sortent de l’espace Schengen pour un séjour de moins de trois mois.
Ce dispositif automatisé, annoncé par le ministère français de l’Intérieur, enregistrera les entrées, sorties et refus d’accès, ainsi que la durée de séjour de chaque voyageur. Il remplace progressivement le tampon manuel sur les passeports et vise à mieux contrôler les frontières, limiter les séjours irréguliers et renforcer la sécurité au sein de l’Union européenne.
Le système sera installé dans les aéroports, ports et gares internationales et sera totalement opérationnel dans tous les pays Schengen à partir du 10 avril 2026.
Qui est concerné ?
Le nouveau système s’applique aux ressortissants des pays tiers, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas citoyens de l’Union européenne ou de l’espace Schengen (Islande, Norvège, Suisse, Liechtenstein). Les personnes venant d’Andorre, Monaco, Saint-Marin ou du Vatican sont également exclues, de même que celles titulaires d’un visa de long séjour ou d’un titre de séjour.
L’EES recueillera :
- Les informations du passeport (nom, prénom, numéro de passeport)
- Les données de voyage (dates, heures et lieux d’entrée et de sortie)
- Les données biométriques : une photo du visage et les empreintes digitales
Ces données seront conservées pendant trois ans, ou cinq ans si le voyageur dépasse la durée autorisée de son séjour. Le refus de fournir les données biométriques entraînera un refus d’entrée dans l’espace Schengen.
Lors d’un premier voyage, les agents des frontières prendront les empreintes digitales et la photo du voyageur avant d’enregistrer ses informations dans un dossier numérique individuel. Lors des voyages suivants, il suffira de vérifier ces données, ce qui accélérera le passage aux frontières.
Des bornes de pré-enregistrement gratuites seront installées dans 25 grands aéroports, ports et gares en France. Elles permettront aux voyageurs de saisir leurs informations avant le passage au contrôle, afin de gagner du temps.
À partir du 10 avril 2026, le tampon sur les passeports disparaîtra totalement, remplacé par un système numérique et automatisé.