La 10e édition du Global Attractiveness Index (GAI) 2025 met en lumière les forces et fragilités des économies internationales. L’indice évalue 146 pays selon leur compétitivité et leur capacité à attirer investissements et talents.
Le classement africain est dominé par l’île Maurice, classée 76ᵉ au niveau mondial. Le pays insulaire gagne six places par rapport à 2024, confirmant sa réputation de hub économique régional. L’Égypte arrive ensuite à la 78ᵉ position mondiale, bien qu’en léger recul par rapport à l’an dernier. L’Algérie suit de près, également 78ᵉ mais en progression d’un rang. Le Maroc progresse également et se hisse à la 85ᵉ place, tandis que la Côte d’Ivoire continue sa dynamique positive en passant de la 95ᵉ à la 89ᵉ position.
Le rapport souligne que plusieurs économies africaines affichent un fort “dynamisme”, signe d’une croissance en mouvement. Toutefois, l’Afrique du Sud fait figure d’exception, stagnant à la 96ᵉ place avec un profil de dynamisme jugé “critique”. La Tunisie, de son côté, se situe à la 101ᵉ place mondiale avec un score de 23,0, traduisant des défis persistants pour renforcer son attractivité.
Le trio mondial
À l’échelle mondiale, les États-Unis gardent leur statut de première puissance attractive. La Chine progresse et s’installe en deuxième position, dépassant l’Allemagne, désormais troisième. Singapour réalise une percée remarquable en montant de la 7ᵉ à la 4ᵉ place, alors que le Japon reste stable en cinquième position.
Le Royaume-Uni recule à la 6ᵉ place, fragilisé par les effets persistants du Brexit et la baisse des investissements directs étrangers. La France chute également au 13ᵉ rang, plombée par un ralentissement économique. En revanche, l’Espagne gagne cinq places pour atteindre la 19ᵉ position, et l’Italie améliore sensiblement son rang, passant de la 19ᵉ à la 16ᵉ place.