Imaginez-vous en 2050, en train de croiser une influenceuse dont le physique fait froid dans le dos. Selon une étude récente menée par les experts de Casino.org, cette projection d’un profil type, baptisé «Ava , illustre les conséquences d’un mode de vie hyperconnecté et sédentaire. Les influenceurs, qui pourraient atteindre entre 30 et 50 millions dans le monde avec une croissance annuelle de 10 à 20%, consacreront certaines semaines jusqu’à 90 heures à leurs smartphones pour maintenir leur présence en ligne et générer des contenus attractifs.
Cette projection met en lumière des transformations physiques inquiétantes. Ava, par exemple, présente un dos voûté, des épaules arrondies et une tête inclinée vers l’avant, signes d’une posture constamment penchée sur un écran. Ses yeux sont rouges et secs, accompagnés de cernes prononcés, reflétant la fatigue oculaire chronique causée par une exposition prolongée aux écrans. Sa peau fragile, marquée par l’usage intensif de maquillage et de produits cosmétiques, montre des irritations et des inflammations, tandis que le stress lié à la pression des algorithmes pourrait entraîner une chute de cheveux notable.
Mais les effets ne sont pas uniquement physiques. L’étude souligne que la quête incessante de likes et de vues peut provoquer un stress constant, de l’anxiété et une dépendance psychologique aux plateformes. Paradoxalement, malgré une activité sociale apparente, les influenceurs risquent l’isolement et la solitude, les interactions virtuelles remplaçant progressivement les contacts humains.
Si Ava n’existe pas encore, son image invite à réfléchir aux limites du mode de vie numérique et à l’importance de préserver un équilibre entre le virtuel et le réel. Alors que les réseaux sociaux continuent de dominer nos vies, cette projection rappelle que la popularité et la performance en ligne ont un coût tangible, tant sur le plan physique que psychologique.