Entre le 1er et le 30 juillet, les équipes de contrôle économique ont recensé 7 705 infractions, soit une hausse de 16% par rapport à la même période l’an dernier, annonce jeudi le ministère du Commerce et du Développement des exportations.
Parmi ces manquements, 1 877 concernent la fixation abusive des prix et la manipulation des produits bénéficiant de subventions. La transparence des transactions économiques a également été mise à mal, avec 4 238 infractions relevées. Les autres infractions, au nombre de 1 590, touchent divers autres secteurs.
Côté produits, les plus touchés sont les produits agricoles et de la mer frais, avec 2 815 infractions, suivis des produits d’alimentation générale (2 351 cas). Les boulangeries, restaurants et cafés arrivent en troisième position, avec 1 030 infractions, tandis que les produits industriels divers comptabilisent 1 509 cas.
Au total, ce sont 49 306 visites de contrôle qui ont été menées dans les circuits de distribution. Ces opérations, réalisées en collaboration avec les forces de sécurité, s’inscrivent dans la volonté constante de l’État de lutter contre les pratiques monopolistiques, la manipulation des prix et de garantir une plus grande transparence pour les consommateurs.
Grâce à ces interventions, d’importantes quantités de produits non conformes ont été saisies: 112 tonnes de produits subventionnés (céréales, huile végétale, sucre, lait), 985 tonnes de fruits et légumes, 3,1 tonnes de viande de volaille et 34 000 œufs ont ainsi été retirés du marché.
Cette montée des infractions souligne la nécessité d’une vigilance accrue pour protéger à la fois l’économie et le pouvoir d’achat des citoyens.