Les États-Unis et la Chine ont confirmé les détails d’un cadre commercial visant à autoriser les exportations de minéraux rares et à assouplir les restrictions technologiques, selon un communiqué publié hier par le ministère chinois du Commerce. Le géant asiatique examinera et approuvera les demandes d’exportation d’articles soumis aux règles de contrôle des exportations, tandis que les États-Unis annuleront en conséquence une série de mesures restrictives imposées à Pékin.
Cette déclaration intervient après que le président américain Donald Trump a déclaré, une journée auparavant, que son pays s’est mis d’accord avec la Chine. Ultérieurement, la Maison-Blanche a précisé que Washington et Pékin s’étaient convenus d’un accord supplémentaire sur un cadre de mise en œuvre de l’accord de Genève.
Au début du mois, les équipes de négociation des deux parties, dirigées par le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent et le vice-premier ministre chinois He Lifeng, sont parvenues à un accord sur la mise en œuvre du consensus trouvé en Suisse, deux jours après des discussions de haut niveau à Londres.
L’accord de Londres a stabilisé ce qui était devenu une relation tendue, les États-Unis reprochant à la Chine d’avoir tardé à assouplir les restrictions sur les minéraux rares et la Chine critiquant les restrictions américaines en matière de technologie et la révocation des visas d’étudiant.
Reste maintenant à arriver à un tel accord avec l’Union européenne, ce qui semble plus compliqué. Avec la Chine, les minéraux rares étaient considérés comme une monnaie d’échange cruciale dans les négociations. Mais avec Bruxelles, les choses sont bien différentes.