Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a donné, vendredi dernier, son feu vert pour que l’État supporte la différence entre les taux appliqués aux financements d’investissement entrepris par 7 PME et le taux moyen du marché monétaire, et ce, dans la limite de 3%. L’enveloppe des investissements concernés s’élève à 16,800 MTND, générant 185 postes d’emploi.
Une vingtaine de sociétés ont présenté des dossiers, dont 16 créations et 4 extensions. La capacité d’emploi globale est de 390 postes avec des financements de 36,800 MTND. Les 9 entreprises qui restent seront examinées lors d’une prochaine session.
Globalement, depuis le lancement de ce mécanisme, le ministère a reçu 240 demandes, transférées par les établissements de crédit. Des accords ont été accordés à 167 sociétés employant 8 655 personnes et portant sur des investissements d’une valeur totale de 223 MTND.
Pour rappel, ce mécanisme concerne les crédits obtenus auprès des banques et des compagnies de leasing entre janvier 2019 et décembre 2024, à condition que la marge appliquée par les banques ne dépasse pas 350 points de base. Les secteurs concernés sont l’agriculture et les autres secteurs productifs sauf les secteurs du commerce, financier, immobilier et des hydrocarbures et des mines. Il serait intéressant que l’État pense à renouveler ce mécanisme et même, pourquoi pas, réviser ses conditions afin d’augmenter le nombre de sociétés éligibles à ce soutien. C’est crucial pour des PME sous tensions financières.