Le constructeur automobile allemand Volkswagen a choisi l’Égypte comme nouveau pilier de son développement industriel sur le continent africain.
Alors que le groupe restructure ses activités à l’échelle mondiale, Volkswagen identifie l’Égypte non seulement comme un centre de production, mais surtout comme un marché intérieur prometteur, estimé à plus de 8 milliards de dollars de demande annuelle sur la prochaine décennie. La position géographique stratégique de l’Égypte a renforcé ce choix, ouvrant sur le Moyen-Orient et l’Afrique subsaharienne.
Volkswagen prévoit dans un premier temps d’exploiter les installations existantes pour y développer une unité d’assemblage. Une étude de faisabilité est en cours pour une future usine dédiée, inscrivant cette démarche dans un plan plus large visant à implanter jusqu’à cinq sites industriels en Afrique. Il convient de noter que le groupe est déjà présent au Ghana, au Kenya, au Rwanda et en Afrique du Sud.
La stratégie de Volkswagen met en lumière une tendance claire: les multinationales privilégient aujourd’hui les marchés offrant à la fois un potentiel de consommation local et un accès régional. Contrairement à l’Égypte ou au Maroc, la Tunisie reste en retrait sur l’industrie automobile, malgré quelques initiatives d’assemblage et de sous-traitance.