Pour aborder les tensions culturelles, les investisseurs doivent établir des liens et chercher à comprendre les valeurs des fondateurs, qui doivent eux aussi être ouverts aux changements nécessaires à la croissance de l’entreprise. L’ADN psychologique de nombreux dirigeants fondateurs – caractérisé par leur autonomie, leur créativité et leur profond investissement émotionnel dans leur entreprise – les distingue des PDG traditionnels, dont l’expertise acquise et la capacité à reconnaître les tendances sont plus propices à une croissance progressive.
Concernant le contrôle, les fondateurs doivent considérer la gouvernance comme un outil permettant d’amplifier les atouts, et les investisseurs doivent démontrer qu’une plus grande focalisation sur les processus peut favoriser la liberté plutôt que d’imposer des contraintes.
Un alignement à long terme est crucial; les deux parties doivent s’accorder sur les stratégies de sortie et l’évolution des rôles.
Des partenariats réussis nécessitent une communication continue et un respect mutuel des atouts de chacun.
En se concentrant sur ces aspects, fondateurs et investisseurs peuvent surmonter les défis relationnels et dégager une valeur significative.
Les sociétés de capital-investissement investissent de plus en plus dans des entreprises dirigées par leurs fondateurs en raison de leur fort potentiel de croissance. La proportion de ces transactions est passée de 54% en 2020 à 62% en 2023, selon PitchBook, et la valeur en dollars des transactions impliquant des fondateurs est passée de 31 à 44%.
Cependant, des tensions culturelles, des dynamiques de contrôle et des objectifs à long terme divergents engendrent souvent des frictions dans cette relation.
