Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de 100 millions de dollars destiné à renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et à améliorer l’employabilité des étudiants en Tunisie. Ce projet, baptisé RESPIRE (Renforcement de l’enseignement supérieur pour l’innovation, la résilience et l’employabilité), vise à doter les jeunes des compétences nécessaires pour répondre aux exigences du marché du travail, tout en modernisant la gouvernance des universités.
Ce financement s’inscrit dans une dynamique de réforme visant à aligner l’enseignement supérieur tunisien sur les besoins des secteurs productifs.
Il convient de noter que le projet RESPIRE repose sur deux axes principaux. Le premier concerne l’amélioration des programmes d’études à travers leur modernisation et leur adaptation aux exigences des secteurs en demande. Cela inclut la rénovation des campus universitaires et le développement de partenariats avec les employeurs afin de faciliter l’insertion professionnelle des étudiants. Le second axe vise à renforcer la gouvernance universitaire en améliorant la gestion des établissements, en accélérant leur transition numérique et en mettant en place des systèmes d’assurance qualité.
Ce projet s’appuie sur les acquis du programme PromESsE (Projet d’enseignement supérieur pour l’employabilité), qui s’est achevé en décembre 2024. Celui-ci a permis à plus de 22.000 étudiants de bénéficier de nouvelles formations diplômantes et certifications, ainsi que de l’ouverture de centres de carrière. Il a également contribué à l’accréditation internationale de plusieurs écoles de médecine et d’ingénierie tunisiennes. RESPIRE ambitionne d’aller plus loin en accréditant 85 nouveaux programmes et en soutenant 145.000 étudiants et enseignants d’ici 2030.