Les autorités sud-coréennes ont annoncé, lundi 17 février, la suspension de l’application DeepSeek des boutiques locales, dans l’attente d’une enquête sur la gestion des données personnelles par la startup chinoise. Cette décision intervient après le lancement récent du chatbot de DeepSeek, qui s’impose comme un concurrent des outils d’intelligence artificielle tels que ChatGPT.
Cette enquête vise principalement à vérifier si DeepSeek respecte les lois locales sur la vie privée. La startup a reconnu certains manquements et a besoin de temps pour les corriger, d’où le retrait de l’application. Celle-ci reste toutefois fonctionnelle pour les utilisateurs l’ayant déjà téléchargée, avec une recommandation de prudence.
La décision de Séoul fait écho à des mesures similaires prises par d’autres pays, comme l’Italie, la France, l’Australie et Taïwan, qui ont exprimé des inquiétudes face aux risques potentiels de transmission de données aux autorités chinoises. L’Union européenne et les États-Unis ont également engagé des procédures d’examen et de restriction.
Le modèle R1 de DeepSeek, bien que performant et à moindre coût, continue de susciter des interrogations sur la sécurité des données et la protection de la vie privée.