Face aux menaces sécuritaires croissantes et aux défis technologiques, de nombreux pays adoptent les autorisations de voyage électroniques (ETA) pour remplacer les exemptions de visa traditionnelles. Ce système numérique, déjà en place au Canada, aux États-Unis, en Union européenne, en Israël et en Corée du Sud, vise à renforcer la sécurité tout en simplifiant les voyages internationaux.
Selon Visas News, les ETA permettent aux États de vérifier en ligne les informations des voyageurs avant leur arrivée, réduisant ainsi les risques. Elles simplifient aussi les procédures grâce à des demandes rapides et automatisées.
Ces autorisations offrent une adaptabilité face aux crises: les critères d’éligibilité peuvent être modifiés rapidement en cas de menace sanitaire ou sécuritaire. Elles permettent aussi de collecter des données précises sur les flux migratoires et de lutter contre la fraude grâce à des vérifications biométriques.
Plusieurs pays ont déjà adopté ce système: le Canada impose l’AVE depuis 2016, le Royaume-Uni a commencé l’implémentation de son ETA en 2023, et l’Union européenne lancera l’ETIAS en 2025. La Corée du Sud et la Thaïlande prévoient aussi des ETA, bien que des ajustements soient en cours.
Malgré un coût supplémentaire (de 7 à 10 € selon les pays), les ETA offrent une validité de plusieurs années et une flexibilité accrue pour les voyageurs. Avec une adoption mondiale croissante, les ETA pourraient devenir la norme d’ici 2030, marquant un équilibre entre sécurité et ouverture touristique à l’ère du numérique.