Le président Donald Trump a signé hier soir un mémorandum présidentiel exposant son projet d’imposer des droits de douane réciproques aux pays étrangers. L’homme fort de Washington a précisé qu’en vertu de ce plan, les États-Unis considéreraient les politiques non tarifaires d’autres pays comme des pratiques commerciales déloyales, justifiant l’imposition de droits de douane en guise de réponse. Il s’agit notamment des taxes sur la valeur ajoutée (TVA).
De plus, Trump a déclaré que les pays étrangers concernés ne seraient pas autorisés à envoyer des marchandises ou d’autres articles aux États-Unis par l’intermédiaire d’un autre pays. Il a laissé entendre qu’il y aura des droits de douane supplémentaires, notamment sur les importations d’automobiles. Les droits de douane réciproques n’entreront pas en vigueur immédiatement. C’est Howard Lutnick, le candidat de la Maison Blanche au poste de secrétaire au Commerce, qui dirige actuellement des études visant à déterminer les niveaux de droits de douane appropriés pour chaque pays concerné. Elles seraient achevées d’ici au 1er avril 2025.
Le plan inclurait des dispositions relatives aux subventions et aux tarifs douaniers non monétaires et aux barrières commerciales que les autres pays emploient. Pour le président américain, les États-Unis ont aidé de nombreux pays au fil des ans, à grands frais. Il est temps que ces derniers s’en souviennent et traitent les Américains équitablement.
Les nouveaux droits de douane suivront ceux que Trump a déjà imposés à la Chine, au Canada et au Mexique, ainsi qu’aux importations d’acier et d’aluminium. Pour le moment, les droits appliqués au Canada et au Mexique sont en pause, les deux pays s’étant engagés à lutter contre les passages illégaux et le trafic de drogue à leurs frontières respectives avec les États-Unis.