Avec les médias sociaux l’amour a changé d’apparence, on scrolle, on chate, on se filtre pour mieux séduire mais tout ça ne nous épargne pas les déceptions. Et on n’est pas déçu par l’absence des atomes crochus mais également parce que les arnaqueurs qui se font passés pour de beaux séducteurs.
A l’occasion de la Saint valentin, META a essayé de mettre en garde ses utilisateurs pour leur épargner une mauvaise aventure sur Facebook, Instagram et même Whatsapp. Ses équipes ont éliminé 408 mille comptes malveillants en indiquant que les pays où ces comptes sont majoritairement créés sont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Cameroun, le Nigéria ou le Ghana. Ces arnaques consistent à piéger des internautes résidant en occident ou d’autres pays riches pour leur soutirer de l’argent.
Les scénarios pour y arriver diffèrent avec par exemple l’escroc qui se fait passer pour un militaire qui cherche à entrer en relation virtuelle au front pour se sentir moins seul. Ou alors un autre cas où il se fait passer pour une célébrité comme pour la femme française qui a perdu plus de 800 mille euros avec un faux Brad Pitt. Et d’autres exemples encore qui ont réussi à faire payer des abonnés des réseaux de META des sommes incroyables.
Face à ces manœuvres META a partagé un guide pratique qui protège les internautes. Ce guide démantèle les processus adoptés par les malfrats même si ces derniers soient des adeptes avérés des techniques de persuasion et de manipulation. Ils avancent toujours des profils bien construits et qui inspirent faussement la confiance.
Désormais, sur Messenger, un système d’alerte intelligent détecte les discussions suspectes, en particulier lorsqu’un compte étranger déploie une série d’approches romantiques et un mécanisme de filtrage des appels est en place sur WhatsApp. Cette innovation, reposant sur des algorithmes prédictifs, juge la validité des contacts entrants en examinant une matrice complexe de métadonnées : passé des échanges, rapidité des liaisons, et modèles de comportement.
Sur Instagram, où les usurpations d’identité sont fréquentes, ces dispositifs s’ajustent spécifiquement aux modes de communication des adolescents, qui constituent hélas une cible de choix pour les prédateurs en ligne.
Les fraudeurs seront confrontés à une nouvelle barrière : les algorithmes de reconnaissance faciale, soutenus par des réseaux antagonistes génératifs (GAN), qui analysent automatiquement les images de profil en les confrontant aux bases de données officielles, et qui sont capables même de détecter des altérations d’images.
Meta a consolidé son système de défense en s’appuyant sur l’expertise de plusieurs partenaires. Des spécialistes en sécurité informatique provenant de différents pays ainsi que la coalition « Tech Against Scams », qui rassemble des intervenants dans le domaine des cryptomonnaies et des applications de rencontre.