L’Égypte a présenté une proposition de réforme pour résoudre la crise de la dette sur le continent africain.
Le ministre égyptien des Finances, Ahmed Kouchouk, a souligné que surmonter cette crise est essentiel pour réformer en profondeur le système financier mondial, ce qui pourrait améliorer significativement les indicateurs de développement en Afrique. Lors d’une rencontre à New York avec Cristina Duarte, conseillère spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les affaires africaines, le ministre a insisté sur la nécessité pour les institutions internationales de garantir à l’Afrique un accès au financement concessionnel, sans alourdir davantage sa dette.
Face à la hausse continue du service de la dette, qui freine le développement, Kouchouk a appelé les États, institutions financières et secteur privé à soutenir l’initiative de l’Alliance contre la dette pour le développement durable. Cette initiative vise à coordonner les efforts pour une gestion plus durable de la dette. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de développer une stratégie intégrée qui optimiserait la gestion de la dette publique tout en augmentant les dépenses dans des secteurs essentiels comme la santé, l’éducation et la protection sociale.
Le ministre a également proposé de convertir la dette en investissements productifs pour stabiliser l’économie des pays africains, une approche particulièrement cruciale face à un environnement mondial incertain.
Ainsi, l’Égypte réaffirme son engagement à réformer les mécanismes financiers internationaux pour un développement plus équilibré et inclusif de l’Afrique.