Le ministre des affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti se déplace à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie pour représenter la Tunisie les 15 et 16 février à la 38e session ordinaire de l’assemblée de l’Union africaine.
En février 2023, lors de la 37e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, les chefs d’État ont déclaré 2025 comme « l’année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine ». Le thème met en évidence l’impact durable de la colonisation, de l’esclavage transatlantique et de la discrimination systémique sur les inégalités mondiales et le sous-développement de l’Afrique.
Le programme annoncé vise à remédier aux injustices historiques tout en s’attaquant aux problèmes contemporains tels que le racisme systémique, l’exclusion économique et la marginalisation de l’Afrique dans les prises de décisions mondiales. Il représente un appel à l’unité entre les Africains et la diaspora africaine pour plaider en faveur de la justice, de l’équité et des réparations.
Bien que cette déclaration soit une étape importante, sa mise en œuvre réussie nécessite des stratégies solides, une communication claire et des efforts coordonnés. Pour que le programme de réparations devienne un moteur du changement transformateur, la participation active des organisations de la société civile (OSC), des communautés économiques régionales (CER), des gouvernements et de la diaspora africaine est essentielle.
Les objectifs que veulent atteindre les acteurs politiques et économiques participant à l’assemblée de l’Union africaine sont :
- La présentation d’une note conceptuelle et d’une feuille de route pour le thème de l’année 2025 de l’UA.
- Le renforcement de la compréhension de la portée, des objectifs et des stratégies du thème.
- L’établissement des mécanismes de collaboration entre les parties prenantes.
- La création d’une plateforme de dialogue pour identifier les défis, les priorités et les solutions.
- La dotation du pouvoir aux défenseurs de la justice réparatrice.