Après l’excellente année 2024, les OPCVM ont la tâche lourde de préserver leur attractivité en 2025. Les premiers chiffres de l’année sont plus qu’encourageants. L’actif net global a bondi de 317,9 Mtnd en un seul mois, atteignant 7 322,3 Mtnd fin janvier 2025.
Autre point positif: l’évolution ne provient pas seulement des véhicules obligataires, mais aussi de ceux mixtes. L’actif net de ces derniers s’est établi à 1 041,8 Mtnd, augmentant de 78,9 Mtnd sur un mois, ce qui se rapproche de la performance de l’exercice 2024 entier. Les obligataires ont enregistré une collecte nette de 238,7 Mtnd, totalisant un actif net de 6 264 Mtnd. Les OPCVM actions valent 16,6 Mtnd.
Bien qu’il soit encore tôt de juger l’année, les signes sont positifs. Sur la même période en 2024, l’évolution globale a été de 132,6 Mtnd. Cela montre que les performances réalisées par la gestion collective, et qui ont été largement supérieures aux autres catégories d’épargne, ont convaincu les investisseurs de placer, dès le début de l’année, dans ces véhicules.
De plus, il y a une conscience que les taux resteront encore élevés, ce qui laissera les émissions de titres de créance corporates et souverains à deux chiffres encore cette année. Les difficultés de financement vont donner un nouveau coup de pouce aux billets de trésorerie, si juteux pour les gestionnaires. À tout cela, il faut ajouter le flux de dividendes qui va constituer la principale source de collecte pour ces fonds. Il n’y a pas de signes indiquant que la rémunération des actionnaires baissera cette année, ce qui garantit déjà un actif net global de 8 milliards de dinars fin 2025.