L’Égypte est le pays africain le mieux préparé à répondre aux nouvelles exigences du marché mondial de l’emploi, grâce à son niveau élevé de compétences numériques, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans divers secteurs économiques et la disponibilité de talents spécialisés dans la transition écologique, selon le rapport publié en janvier 2025 par Quacquarelli Symonds (QS), cabinet de conseil spécialisé dans l’enseignement supérieur.
Intitulé « QS World Future Skills Index: Transforming Higher Education for the Skills Economy », ce rapport évalue la capacité de 81 pays à s’adapter au marché mondial de l’emploi via 15 indicateurs répartis en quatre piliers : adéquation des compétences, préparation académique, avenir de l’emploi et transformation économique. Ces indicateurs, notés sur 100 points, permettent de dégager un score global qui reflète la préparation des pays à affronter les mutations du marché du travail.
Avec un score global de 60,6 points, l’Égypte se classe 46e mondialement, performante dans les piliers « préparation académique » (76,9 points) et « avenir de l’emploi » (75,6 points). L’Afrique du Sud suit avec 52,4 points. En revanche, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie figurent en bas du classement, occupant respectivement les 78e, 79e et 80e rangs, avec des scores sous les 31 points. À l’échelle mondiale, les États-Unis dominent avec un score de 97,6 points, suivis par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie et le Canada. Le rapport souligne l’émergence de compétences inédites comme la maîtrise de l’IA, les compétences numériques et vertes, appelant les travailleurs à se recycler et les gouvernements à adapter leurs programmes de formation aux évolutions du marché.