Malgré tous les avantages fiscaux, tout le tapage médiatique et toute la volonté politique qui transparait dans les déclarations et les prises de décisions, la secrétaire d’État chargée des sociétés communautaires, Hasna Jiballah, pense que ce n’est pas suffisant.
C’est samedi 18 janvier qu’elle a déclaré lors de son déplacement à Kasserine pour une journée d’information: «Le principal obstacle entravant la création des sociétés communautaires est la législation». Elle a expliqué dans ce contexte que les lois actuelles en vigueur ne facilitent pas l’émergence de nouvelles sociétés communautaires et a ajouté qu’un travail est engagé actuellement pour adapter les législations et rendre l’écosystème d’investissement plus inclusif.
Elle a, par ailleurs, annoncé la mise en place d’une plateforme dédiée aux sociétés communautaires avec la coopération du Registre national des entreprises. Cette plateforme comportera un guide pour expliquer comment procéder quand on veut créer une société communautaire.
Nous comptons actuellement 140 sociétés communautaires constituées en Tunisie, dont 21 sont déjà opérationnelles. Il faut également rappeler que ces sociétés ont bénéficié d’une défiscalisation totale pour les dix années qui viennent dans la loi de finances de 2025.