Les informations qui nous sont parvenues de la Chine étaient inquiétantes, parlant d’une nouvelle épidémie qui se propage rapidement dans le pays. Les Tunisiens, encore traumatisés par l’épisode Covid-19, cherchent à mieux comprendre ce qui se passe pour éviter une dégradation de la situation.
C’est dans ce contexte que le directeur général du Centre national de pharmacovigilance, Riadh Daghfous, est sorti dimanche 5 janvier pour rassurer les Tunisiens et déclarer que ce virus n’est pas dangereux.
Tout d’abord, ce virus, qui s’appelle HMPV et est en train de se propager dans le monde, était apparu en Europe en 2001 et ne présente aucun danger considérable.
Malgré tous les cris d’alerte et les vidéos alarmantes véhiculées par les réseaux sociaux et très souvent exagérées et trompeuses, l’OMS a choisi de ne pas émettre d’avertissement particulier par rapport à ce sujet.
Le métapneumovirus humain HMPV est un virus qui cause habituellement des symptômes semblables à ceux du rhume: des infections respiratoires supérieures, mais peut parfois causer des infections respiratoires inférieures comme la pneumonie, les poussées d’asthme ou aggraver la maladie pulmonaire obstructive chronique. Les infections par le VSMP sont plus fréquentes en hiver et au début du printemps.
La plupart des gens contractent le HMPV avant l’âge de 5 ans. Vous pouvez à nouveau contracter le virus, mais les symptômes sont généralement légers après votre première infection.
Comme pour un rhum normal, la contamination se fait par les toux, les éternuements, les poignées de main, les accolades, les embrassades et les surfaces touchées comme les téléphones, les poignées de porte, les claviers ou les jouets.
Pour éviter la contamination, les conseils restent les mêmes: se laver assez souvent les mains, aérer, au moins une fois par jour, les pièces de vie et éviter de se rapprocher des personnes qui toussent ou qui éternuent.