La Libye a toujours focalisé ses efforts d’exploitation énergétique sur le pétrole. Le pays vient même de décider à en augmenter les volumes de productions.
Depuis quelques mois, pourtant, le Global Gas Flaring Tracker vient de lui suggérer l’idée d’investir également dans la valorisation du gaz naturel. Une idée reprise par le Groupe de la Banque mondiale qui condamne le torchage du gaz naturel que pratique la Libye et qui s’est intensifié entre 2022 et 2023.
En fait le torchage du gaz naturel consiste à bruler le gaz naturel qui est dissous dans les poches de pétrole sans qu’il y ait aucune forme de valorisation.
Les volumes de gaz brulés ont été estimés à 14 m3/baril en 2022 et à 15.2 m3/baril en 2023. La banque Mondiale dans son dernier rapport concernant la Libye qu’aucun investissement n’a a été fait pour l’amélioration de l’infrastructure et l’exploitation du gaz.
Si la Libye décide de mettre fin au torchage, elle diminue ses émissions de gaz à effet de serre tout en rentabilisant la valorisation du gaz.
Il faut indiquer que la production libyenne de pétrole a atteint, en novembre 2024, le niveau de 1,58 million B/J.