Dans le cadre de l’application de l’article 6 de l’Accord de Paris, un workshop a été organisé, mercredi 25 décembre, par l’unité nationale de coordination des changements climatiques au ministère de l’Environnement avec la PNUD, pour étudier la mise en place d’un cadre légal pour la gouvernance de cet article.
Pour rappel, l’article 6 de l’Accord de Paris permet aux pays de coopérer volontairement pour atteindre les objectifs de réduction des émissions fixés dans leurs contributions déterminés au niveau national (CDN). Chaque pays peut alors transférer des crédits carbone obtenus grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin d’aider d’autres pays à respecter leurs engagements climatiques. Plusieurs mécanismes, fondés ou non sur le marché, peuvent permettre cette coopération.
Ce workshop a exposé et discuté les différentes stratégies ainsi que les normes internationales en respectant les principes de transparence et de sécurité environnementale. On a travaillé à mettre les prémices d’une modalité nationale pour l’obtention d’autorisation et l’instauration de programme de pistage et de surveillance ainsi que des normes pour choisir, en toute transparence, les projets prioritaires.
Il a été rappelé que l’existence d’un cadre légal national renforcerait la confiance des investisseurs, l’octroi de lignes de financement et de crédits pour protéger l’environnement tout en redynamisant l’économie.