La plateforme NMSC a établi une liste des sept pays arabes ayant le plus investi dans les infrastructures pour l’année 2024.
En tête, l’Arabie Saoudite affiche un budget global de 358 milliards de dollars, dont 10,1 milliards sont consacrés aux infrastructures et aux transports, représentant 2,8 % du PIB. Le Qatar suit en deuxième position avec un budget total de 55,4 milliards de dollars, dont 6,2 milliards dédiés aux infrastructures, couvrant la municipalité, l’environnement et les transports.
Les Émirats Arabes Unis occupent la troisième place avec un budget fédéral de 17,9 milliards de dollars, incluant 708 millions pour les infrastructures, soit 4 % de leur budget total.
Oman se classe quatrième avec des dépenses de 2,96 milliards de dollars, représentant 9,8 % de son budget total. Le Koweït arrive cinquième avec un budget global de 79,9 milliards de dollars, dont 13,3 milliards consacrés aux infrastructures.
En sixième position, le Maroc a prévu un budget de 63,8 milliards de dollars, incluant 33,4 milliards pour les projets d’infrastructure. Enfin, la Jordanie se place en septième position avec un budget de 17,42 milliards de dollars, dont 644 millions destinés aux infrastructures et au développement local.
D’après les données fournies par la plateforme NMSC, le marché de la construction au Moyen-Orient a atteint une valeur de 298 milliards de dollars en 2023. Ce secteur continue de croître et devrait atteindre 401 milliards de dollars d’ici 2030, ce qui représente une croissance annuelle de 2,9 %.