La qualité des ressources en eau exploitées n’est toujours pas suffisante pour produire de l’eau minérale naturelle dans l’usine Perrier de Nestlé dans le Gard
(sud de la France), selon un rapport d’inspection de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, daté du 30 août 2024, et révélé ce lundi 16 décembre par le
quotidien français Le Monde et la cellule investigation de Radio France.
Pour la première fois, «un arrêt de la production d’eau minérale naturelle sur le site de Vergèze» est envisagé. Après ces révélations sur l’utilisation de traitements interdits sur ses marques Hépar, Vittel, Contrex et Perrier, le groupe Nestlé Waters avait assuré avoir supprimé tous ses traitements illégaux et mis en place des plans de transformation de ses usines pour faire cesser la fraude, tout en affirmant que la sécurité sanitaire de ses produits avait toujours été garantie.
À rappeler qu’en 2021, en Amérique du Nord, le groupe avait notamment cédé à des fonds d’investissement des marques régionales d’eau de source. En 2023,
après un autre scandale en France qui avait entaché sa marque Buitoni, Nestlé avait fondé avec un fonds une société pour ses pizzas surgelées européennes.
Pour essayer de redorer son blason, le groupe souhaite augmenter ses investissements publicitaires et marketing de près de 10% d’ici à la fin de
l’année 2025. Reste que les investisseurs n’ont pas été très convaincus par ce plan, alors que l’action Nestlé a perdu 2% à la Bourse suisse mardi
19 novembre dernier.