L’Association internationale de développement (IDA) est le fonds de la Banque mondiale dédié à 78 pays à faible revenu, pour lesquels elle constitue de loin la principale source de financement multilatéral en faveur du développement. Elle apporte des financements concessionnels en faveur de projets qui stimulent la croissance économique, renforcent la résilience et améliorent les conditions de vie des populations, plus des deux tiers de ces ressources étant destinés à des pays africains à faible revenu. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,9 milliard de personnes dans le monde.
Depuis sa création, l’IDA a mobilisé 533 milliards de dollars en faveur de 115 pays. Les 78 pays actuellement bénéficiaires de l’IDA se répartissent comme suit: 40 sont situés en Afrique subsaharienne, 14 en Asie de l’Est et dans le Pacifique, 6 en Asie du Sud, 4 en Europe et en Asie centrale, 8 en Amérique latine et dans les Caraïbes et 3 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Pour pouvoir fonctionner, l’IDA a besoin de ressources. La semaine dernière, elle a pu mobiliser un montant record de 100 milliards de dollars. Cette enveloppe sera atteinte grâce à l’effet de levier basé sur des promesses de contributions à la 21e levée de fonds par l’IDA s’élevant à 23,7 milliards de dollars. 17 pays donateurs ont augmenté leurs contributions de plus de 25% (en monnaie nationale) et 10 autres les ont revues à la hausse de 40 % ou plus. En tout, ce sont 59 pays qui ont pris des engagements financiers en faveur d’IDA-21.
Parallèlement à ce financement record, la Banque mondiale s’est attachée à simplifier, accélérer et assouplir les processus de l’IDA. Elle a réduit de moitié les engagements stratégiques et les critères requis, en laissant ainsi aux bénéficiaires une plus grande marge de liberté dans la définition de leurs priorités de développement.
Cet argent permettra à 78 pays d’investir dans la santé, l’éducation, les infrastructures et la résilience climatique tout en stabilisant les économies, en créant des emplois et en jetant les bases d’une prospérité durable. La Tunisie n’entre pas dans ces pays, puisqu’elle n’est pas un pays à faible revenu. Le dernier projet financé par l’IDA en Tunisie remonte à… 1979.