Des études récentes mettent en lumière un phénomène l’impact préoccupant des e-mails sur la santé mentale des professionnels.
Ces outils, censés simplifier la communication, deviennent une source croissante d’angoisse dans un monde du travail hyperconnecté.
Selon l’enquête faite par Flashes, 60 % des professionnels interrogés estiment que leur boîte mail est une source de stress, et près de 30 % déclarent ressentir une pression constante à répondre rapidement, même en dehors des heures de travail.
Chaque jour, un professionnel reçoit en moyenne plus de 100 e-mails, selon l’enquête.
Parmi eux, une grande partie nécessite une action ou une réponse rapide, accentuant la charge mentale.
Pire encore, 40 % des répondants avouent consulter leurs e-mails dès le réveil, un comportement qui alimente le sentiment de surcharge cognitive avant même le début officiel de la journée.
La gestion des e-mails est également perçue comme chronophage : plus de la moitié des professionnels estiment y consacrer au moins deux heures par jour. Ce temps perdu dans la gestion de la messagerie représente un frein à la productivité et au bien-être au travail selon les témoignages.
Face à ces chiffres alarmants, les experts recommandent de revoir les pratiques en matière de communication professionnelle. Des initiatives telles que le droit à la déconnexion, les politiques internes de quelques entreprises pour réduire la surcharge d’e-mails : journées sans messagerie, utilisation d’outils collaboratifs alternatifs comme Slack ou Teams, ou encore des formations pour apprendre à prioriser et filtrer efficacement.
Les e-mails restent un outil indispensable au bon fonctionnement des entreprises, mais leur utilisation abusive peut nuire à la santé mentale des employés. L’objectif est donc de trouver un équilibre entre efficacité et respect des limites personnelles.
Pour y parvenir, une réflexion collective sur la culture de la communication au travail semble indispensable. Adapter les outils, encourager les échanges asynchrones et sensibiliser les managers aux risques liés à la surcharge d’e-mails pourraient offrir des solutions durables pour les deux parties.