Dans le cadre d’un programme d’investissement de 87 milliards de dirhams (équivalent à 8,7 milliards dollars américains), visant à étendre la LGV de Kénitra jusqu’à Marrakech, le Maroc lance un projet de construction d’une usine de rames de train.
Le 11 novembre, Abdessamad Kayouh, ministre du transport et de la logistique, a annoncé un appel à manifestation d’intérêt pour cette nouvelle unité industrielle.
Les objectifs principaux sont de fournir l’ONCF et les futurs projets de train à grande vitesse (LGV) au Maroc, et cibler les marchés d’exportation en Afrique, renforçant le rôle du royaume dans le secteur ferroviaire régional.
Avec le Plan 2040, l’ONCF prévoit de construire 1300 km de lignes LGV et 3800 km de lignes classiques pour relier 43 villes.
Autre que le transport, il convient de noter que le Maroc a obtenu 415 millions de dollars du FMI pour renforcer sa résilience climatique, notamment face à la sécheresse affectant sa production agricole. En conséquence, la croissance économique du pays devrait atteindre 2,6% cette année, contre 3,4% en 2023.