L’Observatoire national de l’énergie et des mines, sous le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, rapporte une baisse de 15 % des ressources d’énergie primaire sur les huit premiers mois de 2024 par rapport à la même période en 2023, principalement en raison de la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
La part de l’électricité renouvelable (comprenant la production de la STEG, le secteur privé et l’autoproduction) représente 2 % des ressources primaires.
Concernant la redevance sur le transit du gaz algérien, elle a connu une baisse de 4 % à fin août 2024 par rapport à fin août 2023.
La demande d’énergie primaire est restée quasiment stable entre fin août 2023 et fin août 2024 : la demande de gaz naturel a baissé de 2 %, tandis que celle des produits pétroliers a augmenté de 2 %.
Il convient de noter que la baisse de la demande de gaz naturel de 2 % résulte de la limitation des achats de gaz algérien. Pour couvrir la demande nationale d’électricité, la STEG s’est ainsi tournée vers l’importation d’électricité.
En intégrant la redevance, le bilan d’énergie primaire présente, à fin août 2024, un déficit de 3,6 Mtep, soit une augmentation de 14 % par rapport à la même période en 2023.
Le taux d’indépendance énergétique, mesuré par le ratio des ressources d’énergie primaire sur la consommation primaire, s’établit à 42 % à fin août 2024 contre 49 % à fin août 2023.
Sans comptabiliser la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31 % à fin août 2024, contre 38 % à la même période de 2023.