En août 2024, la production nationale de pétrole brut a chuté de 13% par rapport à l’année précédente, selon l’Observatoire national de l’énergie.
Parallèlement, la production de liquides de gaz, y compris celle de l’usine de Gabès, a baissé de 8%, s’élevant à 96 000 tonnes d’équivalent pétrole (tep) contre 104 000 t en 2023.
L’observatoire a indiqué que le secteur des hydrocarbures a fait face à des défis notables, tels que les fluctuations des prix mondiaux du pétrole, la guerre russo-ukrainienne, des mouvements sociaux et le déclin naturel des gisements.
En ce qui concerne le gaz, sa production a diminué de 26%, atteignant 0,83 million de tep, contre 1,12 en 2023, principalement en raison du déclin des champs majeurs et d’une interruption de production sur le champ de Nawara pour maintenance.
Le secteur de l’électricité a vu une quasi-stabilisation, avec une production de 13 498 GWh à fin août 2024, tandis que la consommation domestique a connu une hausse d’environ 2%. L’électricité provient presque entièrement du gaz naturel, à hauteur de 95%.
Pour pallier les besoins nationaux, les importations d’électricité en provenance d’Algérie et de Libye ont couvert 14% des besoins.
Enfin, le volume total des redevances a enregistré une baisse de 4%, se chiffrant à 656 000 tep, contre 686 000 t l’année précédente.
Les achats de gaz algérien, quant à eux, sont restés constants, atteignant 1 615 000 tep jusqu’en août 2024.