Deux accords ont été signés, mercredi 18 septembre, lors d’une cérémonie, au Palais du gouvernement à La Kasbah, pour la construction de deux centrales solaires à Sidi Bouzid et Tozeur.
Le début officiel des travaux a lieu aujourd’hui 19 septembre 2024 et la mise en service des stations est prévue pour 2025.
Présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, la cérémonie a réuni le directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), ainsi que des représentants des entreprises Scatec (Norvège) et Aeolus (Japon). Ces deux sociétés vont financer la construction des deux centrales, avec chacune une capacité de 50 mégawatts et un coût total de 79 millions d’euros, soit environ 260,7 Mtnd.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre d’un appel d’offres international lancé en 2018 par le ministère de l’Industrie, visant à installer 500 mégawatts d’énergie solaire répartis sur plusieurs régions, dont Gafsa, Tataouine, Sidi Bouzid, Tozeur et Kairouan.
Bien que les accords pour Gafsa et Tataouine aient déjà été signés en mai dernier, leur exploitation devrait commencer entre 2025 et 2026. Pour le projet de Kairouan, il a été attribué à Amea Power et prendra plus de temps à voir le jour.
Lors de cette cérémonie, le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique a affirmé l’engagement de la Tunisie à atteindre 35% de production d’électricité à partir des énergies renouvelables d’ici à 2030, avec un objectif de 50% à l’horizon 2050.
Pour appuyer cette transition, trois appels d’offres supplémentaires ont été lancés pour installer 1700 mégawatts d’énergie solaire et éolienne entre 2024 et 2027.
Le pays espère ainsi réduire son empreinte carbone de 46% et jouer un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. Ces projets témoignent, aussi, de la volonté de la Tunisie de promouvoir les énergies renouvelables et de renforcer son indépendance énergétique.