La fintech franco-tunisienne My Easy Transfer, qui offre une solution simple et rapide de transfert d’argent au profit de la diaspora, a signé un partenariat de distribution avec Wafacash. Cet accord lui permettra d’élargir son réseau de distribution en Tunisie.
La pépite est née en 2022 et créée par les frères Ismaïl et Jabrane Khenissi, des professionnels de l’informatique et de la finance ayant fait carrière dans de grandes banques internationales. Elle a été récemment labellisée via le programme Startup Act. En 2023, My Easy Transfer a réalisé une première levée de fonds de 400 000 euros auprès de 216 Capital Ventures dans le but d’augmenter sa présence dans de nouveaux pays africains. Son rythme de croissance est très rapide, avec plus de 10 000 clients après seulement une année d’existence. Elle a pu pénétrer le Maroc et vise maintenant d’autres pays comme le Mali, le Sénégal et le Cameroun. D’ailleurs, elle est attendue dans ce dernier pays au cours de cette année.
En Tunisie, des accords avec d’autres établissements de paiement sont logiquement attendus, car ils peuvent être compétitifs au niveau des frais, beaucoup plus que les banques. La taille du marché est prometteuse, surtout si la startup parvient à offrir un service rapide et à bon prix. Pour la Tunisie, les transferts des TRE sont de 2,3 milliards d’euros, alors qu’ils frôlent les 11 milliards d’euros au Maroc. L’autre défi est la sécurité des opérations, un facteur décisif pour instaurer la confiance chez les utilisateurs. Cela attire déjà la concurrence d’autres fintechs, surtout nigérianes et égyptiennes, très avancées dans les solutions de paiement et qui regardent de très près le business juteux du Maghreb. À nous de profiter de notre propre marché.