En Tunisie, certaines entreprises bénéficient d’une exonération du droit de timbre, un avantage fiscal qui concerne notamment les entités publiques. Parmi celles-ci, l’État, les collectivités locales et les établissements à caractère administratif sont les principaux bénéficiaires de cette mesure. Ces organismes, de par leur nature et leurs missions de service public, ne sont pas soumis à cette taxe.
Par exemple, les administrations centrales de l’État, telles que le ministère des Finances ou le ministère de l’Intérieur, sont exonérées du droit de timbre pour leurs transactions administratives. De même, les collectivités locales comme les municipalités de Tunis, Sfax ou Sousse, qui assurent les services aux citoyens dans leurs régions respectives, ne sont pas concernées par cette taxe. Enfin, les établissements à caractère administratif, tels que l’Institut national de la statistique (INS) ou les universités publiques comme l’Université de Carthage, sont également exemptés de ce droit en raison de leur rôle au service de la communauté.
En outre, les factures destinées à l’exportation bénéficient également de cette exonération. Cette disposition vise à soutenir le secteur de l’export, qui représente une part importante de l’économie tunisienne. En exemptant les transactions exportatrices du droit de timbre, l’objectif est d’encourager la compétitivité des entreprises tunisiennes à l’étranger.
Ainsi, l’exonération du droit de timbre pour ces entités et dans le cadre des exportations permet d’alléger les charges fiscales, favorisant ainsi la fluidité des démarches administratives et le dynamisme du commerce international.