Au deuxième trimestre 2024, les revenus de transport de la Sotrapil ont légèrement augmenté de 1,1%, à 3,897 Mtnd. Idem pour les quantités transportées, qui ont enregistré une hausse de 1,0%, à 415 975 m3. Le pipeline Bizerte-Radès continue à afficher un moindre volume (365 176 m3 générant des revenus de 3,322 Mtnd), contre de plus grandes quantités qui transitent par le pipeline Jet A1 Radès-Tunis Carthage (50 800 m3 et des revenus de 0,442 Mtnd).
Sur l’ensemble du premier semestre, la société reste toutefois sur une baisse des revenus de 10,1%, à 7,249 Mtnd, et ce, à cause du repli des quantités transportées de 10,9%, à 772 034 m3. Le recul des volumes provient du pipeline Bizerte-Radès (-13,4%, à 684 247 m3) à la suite de l’arrêt du transport du gasoil sans soufre à partir du mois de novembre 2023 dans le cadre des travaux de maintenance réalisés au niveau des bacs de stockage dédiés à ce produit au niveau de la raffinerie de Bizerte. Par contre, il y a eu une amélioration des volumes qui transitent pat le Jet A 1 (+14,3%, à 87 710 m3), profitant de la hausse du trafic à l’aéroport de Tunis-Carthage.
Les produits d’exploitation semestriels n’ont pas profité d’un solde positif de la position de litrage. Il était même négatif de -0,361 Mtnd contre 2,001 Mtnd au premier semestre 2023. Les charges d’exploitation ont totalisé 5,017 Mtnd, contre 4,718 Mtnd une année auparavant. Les produits financiers se sont établis à 2,833 Mtnd. Tous ces facteurs indiquent une baisse du résultat net au cours de la première moitié de 2024, mais ce n’est pas inquiétant. La société a un business model qui tient bon, avec une générosité récurrente des dividendes (1,400 Tnd/action au titre de l’exercice 2023). C’est l’un des meilleurs placements pour les investisseurs passifs.